Demblon T 175 NSH LV Demblon T 175 NSH LV

Demblon fait figure d'exception dans le machinisme agricole français puisque l'essentiel de son activité est centré sur la charrue. Le catalogue comprend quatre séries de modèles portés. Nous avons testé la version la plus haut de gamme, conçue pour labourer lorsque les conditions sont loin d'être optimales.

La Demblon T 175 NSH LV en vidéo. 

La Demblon T 175 NSH LV est adaptée aux conditions difficiles. (Photo de gauche)Costaud. La fusée pleine dépasse des deux côtés pour renforcer un peu plus la structure. (Photo de droite)

Structure

La Demblon bénéficie d'un attelage automatique. Cette solution, couplée à une bonne identification de tous les flexibles, permet de coupler très rapidement la charrue au tracteur. La poutre en 4+1, de 14 cm de côté, est conçue dans un acier HLE de 10 mm d'épaisseur. La tête est renforcée par des plaques supplémentaires.

La fusée pleine dépasse devant et derrière. La pièce reliée au vérin de retournement tourne autour de la fusée, ce qui permet une meilleure répartition des efforts. Il n'y a pas de roulements dans la fusée mais des bagues en plastique de type Teflon. Toute la tringlerie est baguée. Une vanne située sur la fusée supprime le recentrage de la largeur variable au retournement lorsque le relevage du tracteur l'autorise, afin de gagner du temps dans les fourrières.

Réglage de la profondeur

Ce réglage est mécanique, avec deux tiges filetées qui règlent la butée basse et la limitation est ensuite hydraulique, avec un vérin simple effet. Deux chiens fixes viennent ensuite en butée sur le support de la roue de contrôle de la profondeur. Le vérin amortisseur pour le retournement est en circuit fermé.

Profondeur. Deux manivelles règlent la butée basse au niveau de la roue de limitation de la profondeur. (Photo de gauche)Transport. Des indications très claires permettent de passer la roue en mode de transport sans erreur. (Photo de droite)

Autres réglages

Le réglage de l'aplomb est mécanique, avec deux butées réglables par le haut et protégées dans la tête d'attelage. Cette protection a un défaut : elle complique la tâche du chauffeur qui veut régler simultanément les deux côtés, car il n'est pas possible de compter le nombre de spires.

La prise de première raie est réglée hydrauliquement avec un vérin situé près de celui de la largeur variable. Le réglage de l'alignement se fait à l'usine, en fonction de la voie du tracteur. Les rasettes sont réglables en hauteur.

Pièces travaillantes

Les versoirs cylindro-hélicoïdaux sont formés d'acier Triplex. Les socs réversibles ont quatre trous de fixation pour compenser l'usure avant leur remplacement. Au niveau du dernier corps, un excentrique permet de faire talonner plus ou moins selon les conditions.

Aplomb. Les butées de réglage de l'aplomb sont protégées dans la tête d'attelage. On ne peut pas compter les spires. (Photo de gauche)Sécurité. Chaque corps dispose d'une sécurité par vérin horizontal. Les rasettes peuvent être protégées par un boulon de cisaillement. (Photo de droite)

Sécurité

La sécurité est non-stop hydraulique avec un vérin horizontal par corps et un accumulateur commun. Cet accu est capable d'escamoter 2,5 corps.

Transport

La mise en position de transport de la roue de jauge demande plusieurs adaptations comme l'escamotage des chiens et le verrouillage de l'amortisseur pour éviter les allers et retours de l'huile. Des indications très précises facilitent et sécurisent cette opération.

Le profil de sol dévoile un travail homogène

Si les conditions météo du test ont procuré une certaine humidité en surface, le sol était assez ressuyé en profondeur pour être retourné sans difficulté avec un labour d'hiver. Il a d'ailleurs pu être observé que la charrue T 175 NSH LV a réalisé, de manière générale, un bon travail. En surface, à la fois le nivellement et le recouvrement sont très corrects : creux et sillons peu visibles, et un bon retournement du sol avec enfouissement complet des résidus.

Dans le profil de sol réalisé, les mesures de largeur (40 cm) et de profondeur (25 cm) de raie montrent un travail régulier. En outre, on observe une assez bonne distribution des résidus végétaux arrachés par les coutres, socs et rasettes. Ils se retrouvent ainsi disposés, pour chaque raie, sur une diagonale, avec un grand volume un peu plus dense au centre, à une profondeur située entre 10 et 15 cm. Chaque bande de terre présente ainsi une bonne inclinaison (45 à 50°), signe d'un labour dressé effectué à une profondeur et à une vitesse correctes.

L'horizon de sol travaillé présente une bonne homogénéité : la section dévoile très peu de creux, la compaction du sol est moyenne à faible entre les résidus. Ce sont par ailleurs des mottes de taille petite à moyenne (5-10 cm de diamètre) qui sont produites, avec un effritement intermédiaire.

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